BEC / September / 2016 - page 46

a transformé l’industrie canadienne de la
langue en créant des normes nationales
pour la traduction et l’interprétation.
« Je pense qu’il faut souligner qu’aucun au-
tre pays n’a créé ses propres normes natio-
nales pour la traduction et l’interprétation
», a dit Maryse Benhoff, vice-présidente
de l’AILIA. Même si le reste du monde a
accès à des lignes directrices, à des docu-
ments techniques et à une importante
documentation, le Canada se démarque
en étant le seul pays à avoir créé une
norme pour le processus de traduction et
d’interprétation.
Reconnaître la traduction comme une pro-
fession
Depuis 15 ans, Lola Bendana remarque
que la pratique de la traduction et de
l’interprétation est de plus en plus consi-
dérée comme une carrière nécessitant un
certain niveau de formation.
« D’un côté, les clients commencent à
comprendre le besoin de faire affaire avec
des professionnels. D’un autre côté, ils ne
savent pas toujours comment les recon-
naître », a affirmé Mme Benhoff, ajoutant
que malgré la hausse de popularité de la
traduction et de l’interprétation, les clients
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