BEC / September / 2016 - page 49

er au monde réel. »
L’incarnation du rôle de porte-parole de
l’industrie de la langue est un des prin-
cipaux mandats de l’AILIA, tout comme
l’information du public et la promotion des
membres de l’industrie. La protection de
l’industrie canadienne de la langue est une
autre initiative sur laquelle l’organisation
travaille actuellement. Nous avons remar-
qué un afflux d’acheteurs et de fournis-
seurs étrangers venant au Canada sans
avoir les titres de compétences qu’ont les
membres de l’AILIA. En raison de la mon-
dialisation, il est plus facile de pénétrer le
marché. Avec de si nombreux intervenants,
la concurrence dans l’industrie est dev-
enue une préoccupation importante pour
les entreprises canadiennes. « Des entre-
prises qui ne sont même pas présentes au
Canada tentent de percer notre marché,
et c’est parfois suffisant pour baisser les
tarifs de nos membres », a affirmé Mme
Bendana.
Les difficultés éprouvées par l’industrie
de la langue ne s’arrêtent malheureuse-
ment pas là. Il est plus facile d’établir des
normes que de les mettre en œuvre, ce
qui ne se fait pas du jour au lendemain.
Malgré la participation de longue date de
l’AILIA dans ce domaine, les normes na-
tionales n’ont pas vu le jour avant 2007, et
ce n’est que l’an dernier qu’un système
d’agrément a été créé pour les interprètes.
De plus, il n’est pas encore obligatoire de
« Je pense qu’il faut souligner qu’aucun autre pays n’a créé ses propres normes
nationales pour la traductionet l’interprétation».MaryseBenhoff, vice-présidente
SEPTEMBER 2016
H
business elite canada 49
1...,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48 50,51,52,53,54,55,56,57,58,59,...148
Powered by FlippingBook