BEC / September / 2016 - page 44

Par Rajitha Sivakumaran
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elon un rapport de 2011 de Statis-
tique Canada, 200 langues sont par-
lées au Canada, et 80 % des per-
sonnes qui parlent une deuxième langue
habitent dans les plus grandes régions
métropolitaines du pays. Les habitants de
Toronto, par exemple, parlent 140 langues
différentes, ce qui est assez impression-
nant. De plus, le Canada est un pays bi-
lingue; selon la loi, la population doit donc
être servie en français et en anglais.
Cette grande diversité linguistique est liée
à une responsabilité importante consistant
à assurer la communication avec tous les
Canadiens, quelle que soit leur aisance à
s’exprimer en français ou en anglais. Cer-
tains règlements, comme ceux encadrant
le programme de soins de santé univer-
sels, doivent être accessibles également
à tous les citoyens canadiens. Les ser-
vices juridiques fonctionnent d’une façon
similaire; tous les citoyens ont droit à un
interprète. Ce qui pose problème, c’est
le manque de normalisation au sein des
organismes en ce qui a trait aux services
de traduction et d’interprétation. On ne
s’inquiète pas suffisamment des risques
associés à la traduction et à l’interprétation
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