de mauvaise qualité.
« Le Canada étant un pays si diversifié,
où la moitié de la population de Toronto
parle une deuxième langue, il nous faut
une industrie qui assure des services de
qualité aux citoyens, tant pour les langues
officielles que pour les autres langues »,
a affirmé Lola Bendana, présidente de
l’organisme à but non lucratif Association
de l’Industrie de la Langue ou Language
Industry Association (AILIA).
Définir un service de qualité – c’est là que
l’AILIA entre en scène. Selon Mme Ben-
dana, n’importe qui peut ouvrir un cabi-
net de traduction. Étant donné cette ab-
sence de barrière à l’entrée, on compte
entre 800 et 1 000 cabinets de traduc-
tion ou d’interprétation au Canada. « Les
gens pensent que s’ils parlent une langue,
ils sont capables d’offrir des services de
traduction et d’interprétation. C’est com-
plètement faux. Vous devez posséder cer-
tains titres de compétence », a-t-elle indi-
qué.
Au cours des 20 dernières années,
l’industrie de la langue a réalisé des progrès
importants vers la normalisation, et l’AILIA
a été à l’origine de cette mouvance. En fait,
au cours des 10 dernières années, l’AILIA
SEPTEMBER 2016
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