respecter les normes. C’est le marché qui
déterminera si elles sont appliquées ou
non. Lola Bendana et Maryse Benhoff ont
néanmoins toutes deux constaté un cer-
tain progrès : de plus en plus de clients
cherchent un cabinet de traduction certifié.
REPRÉSENTATION À
L’ÉCHELLE INTERNATIONALE
« Nous sommes une association professi-
onnelle pour les entreprises. Nous jouons
toutefois un rôle plus important consistant
à représenter l’industrie », a indiqué Mme
Bendana. Dans les faits, ce rôle est joué à
l’échelle internationale.
Tous les pays ayant le droit de vote à
l’Organisation internationale de normali-
sation (ISO) ont un comité technique lié à
la traduction, à l’interprétation et à la ter-
minologie, et en 2014, l’AILIA a assumé la
présidence du comité technique canadien,
avec Maryse Benhoff comme présidente.
« Avec la délégation canadienne, je parti-
cipe aux réunions annuelles où de nom-
breuses décisions sont prises au sujet des
différentes normes mises en vigueur dans
l’industrie. Sans le soutien de l’AILIA, ça
n’aurait jamais été possible », a affirmé
Mme Benhoff. Étant donné que cette prise
de contrôle s’est déroulée à un moment
où d’importantes coupes budgétaires
étaient effectuées, le Canada aurait perdu
sa représentation à l’ISO si un chef de file
de l’industrie comme l’AILIA n’avait pas ac-
cepté le rôle.
Plus près de chez nous, L’AILIA représente
certaines des plus grandes et des meil-
leures entreprises langagières du pays,
mais de nombreux cabinets ne sont pas
représentés. « Afin d’être représenté, il
faut participer, et je pense que plusieurs
entreprises ne l’ont pas compris. Nous
sommes comme un diamant dont plus-
ieurs personnes ne soupçonnent même
pas l’existence. Il faut découvrir tout ce
que nous pouvons faire pour l’industrie,
pour les clients et pour les entreprises du
domaine de la traduction », a dit Maryse
Benhoff.
ailia.ca
« Nous établissons des critères de qualité dans le cadre de l’agrément ». Lola
Bendana, présidente
SEPTEMBER 2016
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