BEC / FEB / 2017 - page 73

« C’est ce qui allait me permettre
d’allier mes convictions profondes sur
l’environnement aux façons de créer un
environnement meilleur », affirme M.
Montero. Comment habiter une planète
encore plus belle est une question déter-
minante pour lui, et, il en a fait sa mission.
Étonnamment, il fonde TERGOS dès qu’il
termine l’université en 2001. Alors que
la plupart des diplômés effectuent des
stages ou cherchent du travail dans des
entreprises avant de voler de leurs pro-
pres ailes, le parcours de M. Montero est
unique en raison du choix de sa spécialisa-
tion. Aucune firme d’architecture n’a pu lui
offrir un stage, car aucune ne partageait sa
vision de l’architecture verte.
Toutefois, fonder sa propre entreprise
n’était que la pointe de l’iceberg. Dès le
début, trouver des entrepreneurs généraux
capables de bâtir selon les plans et con-
ceptions de TERGOS s’avère un obstacle
de taille. Puis, en 2003, cet obstacle offre
à TERGOS la possibilité de se réinventer
et de donner naissance à une entreprise
d’architecture et d’entrepreneur général –
une bête à deux têtes, comme il aime bien
l’appeler.
À ce moment-là, TERGOS en est à ses
balbutiements. Initialement, M. Mon-
tero travaille en solo, puis deux ans plus
tard, Geneviève Mainguy – actuelle Di-
rectrice des opérations du département
d’architecture chez TERGOS et épouse de
M. Montero – se joint à l’entreprise. En
deux ans, TERGOS devient une entreprise
entièrement opérationnelle avec l’ajout de
l’unité de construction et l’arrivée de Yann
Grenier dans l’équipe à titre de Directeur
de chantier et Surintendant. De ce trio ini-
«Nous aimons l’idée de densifier lesmilieuxurbains au lieude contribuer à l’étalement
urbain. » Alejandro Montero, président.
Yann Grenier
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